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21/08/2008

Le Burro (âne) montera au clocher.

Il était une fois un âne plus gourmand que les autres qui,chaque fois qu'il passait devant le clocher de Pia , s'arrêtait pour lever des yeux pleins de convoitise vers un "llatiço", un magnifique pissenlit qui poussait sur le campanile.

Un jour son maître compatissant décida de hisser la bête afin de lui permettre d'atteindre son nirvana gastronomique, en utilisant forces poulies et treuils, tout le village se mit à hisser l'animal. Mais le noeud plus coulant que nécessaire, lui serra le coup au point que l'âne commença à braire d'angoisse. Ce que les vaillants habitants interprétèrent comme un signe de satisfaction: 'Ja es força content el burro" (l'âne semble très content) et ils insitèrent à maintenir l'âne sur sa station, soit disante préférée. Evidemment l'âne ne mangea jamais son pissenlit et tout le village pleura amèrement sa mort.

 

Cette légende est en fait une variante de la célèbre histoire de l'âne de Buridan si chère à Francois Villon et à Georges Brassens ou l'âne était mort de faim de n'avoir pas su choisir entre un seau d'eau et un picotin d'avoine. (Tous les lecteurs possédant des ânes savent que les ânes ne se poseront pas de questions et ingèreront les deux. Ils ne sont pas stupides.)

La différence fondamentale entre les deux histoires consiste dans le fait, que dans celle que je vous transmets la mort de l'âne est dûe à la bêtise des hommes, qui ont fini par pendre l'âne en haut du campanile!.

 

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