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30/09/2008

Savoir Partager

Un vieil homme du pays d’Israël avait un troupeau d’ânesses. Et il avait 3 fils. Il décida de léguer la moitié du troupeau à son fils aîné, le quart au deuxième et le sixième au troisième. Et ce qui restera, décida-t-il, ce sera la part de Dieu. Et il mourut. Les trois frères se réunirent pour faire les comptes. Le père avait laissé 11 ânesses...

Pour le fils aîné, la moitié du troupeau : 11 divisé par 2 = 5,5 ânesses . C’est ennuyeux !

Pour le deuxième, le quart du troupeau : 11 divisé par 4 =2,75 ânesses. C’est regrettable !

Pour le troisième, le sixième du troupeau : 11divisé par 6=1,83 ânesses. Un vrai massacre ! Quant à la part de Dieu, elle était 0,92 ânesses .

Le troupeau des 11 ânesses commençait à trembler pour sa survie !

Quant aux 3 fils, ils menaçaient de s’entretuer. Le plus sage des 3 frères décida d’aller consulter le rabbin local. Le rabbin lui dit : calmez-vous, j’ai une idée. J’ai dans mon cabanon une ânesse qui ne set à rien, prenez la, vous pourrez toujours me la rendre. Le frère ramena cette gracieuse ânesse à la maison. Avec les 11 autres, cela faisait un troupeau de 12 ânesses !

On recommença le partage.

Pour le fils aîné, la moitié du troupeau : 12 divisé par 2 = 6 ânesses, bien entières !

Pour le deuxième, le quart du troupeau : 12 divisé par 4 = 3 ânesses bien complètes !

Pour le troisième, le sixième du troupeau : 12 divisé par 6= 2 ânesses, avec 8 pattes !

Au total, les 3 frères s’étaient partagé : 6 + 3 + 2 , cela fait 11 ânesses...

Et oui, il en restait une, la gracieuse ânesse du rabbin. Bizarre, bizarre !

 



 

L’un des frères la ramena au rabbin en lui disant : « Pfitt, elle ne sert à rien votre gracieuse ânesse, je vous la rends ».

La morale de cette histoire, la voici : la grâce de Dieu, comme l’ânesse, elle intervient... en plus, par surprise, par grâce, gratuitement, sans qu’on s’y attende, sans qu’on l’ait voulu, sans qu’on l’ait décidé : comme surcroît au moment où l’on s’y attend le moins. Comme l’ânesse, elle ne fait que passer, la grâce. Elle rentre par une porte et elle sort par l’autre. C’est un vrai courant d’air.

Apparemment, elle ne sert à rien.

Et pourtant, elle réconcilie les frères séparés et elle permet la survie du troupeau, et en plus, chacun des 3 frères reçoit plus que prévu.

03/09/2008

Ne jamais abandonner.

Un jour, l'âne d'un fermier est tombé dans un puits.
L'animal gémissait pitoyablement depuis des heures,
Et le fermier se demandait quoi faire.
Finalement, il a décidé que l'animal était vieux et le puits devait

disparaître de toute façon, ce n'était pas rentable pour lui de récupérer l'âne.
Il a invité tous ses voisins à venir et à l'aider.

Ils ont tous saisi une pelle et ont commencé à enterrer le puits.

Au début, l'âne a réalisé ce qui se produisait et se mit à crier terriblement.
Puis, à la stupéfaction de chacun, il s'est tu.

Quelques pelletées plus tard, le fermier a finalement regardé dans le fond du puits et a été
étonné de ce qu'il a vu.
Avec chaque pelleté de terre qui tombait sur lui,
l'âne faisait quelque chose de stupéfiant.
Il se secouait pour enlever la terre de son dos et montait dessus.

Pendant que les voisins du fermier
continuaient à pelleter sur l'animal, il se secouait et montait dessus.

Bientôt, chacun a été stupéfié que l'âne soit hors du puits et se mit à trotter!'

La vie va essayer de t'engloutir de toutes sortes d'ordures.

Le truc pour se sortir du trou est de se secouer pour avancer.

Chacun de tes ennuis est une pierre qui  permet de progresser.

Nous pouvons sortir des puits les plus profonds en n'arrêtant jamais.

 

Il ne faut jamais abandonner!

 

 

donkey puit.jpg

21/08/2008

Le Burro (âne) montera au clocher.

Il était une fois un âne plus gourmand que les autres qui,chaque fois qu'il passait devant le clocher de Pia , s'arrêtait pour lever des yeux pleins de convoitise vers un "llatiço", un magnifique pissenlit qui poussait sur le campanile.

Un jour son maître compatissant décida de hisser la bête afin de lui permettre d'atteindre son nirvana gastronomique, en utilisant forces poulies et treuils, tout le village se mit à hisser l'animal. Mais le noeud plus coulant que nécessaire, lui serra le coup au point que l'âne commença à braire d'angoisse. Ce que les vaillants habitants interprétèrent comme un signe de satisfaction: 'Ja es força content el burro" (l'âne semble très content) et ils insitèrent à maintenir l'âne sur sa station, soit disante préférée. Evidemment l'âne ne mangea jamais son pissenlit et tout le village pleura amèrement sa mort.

 

Cette légende est en fait une variante de la célèbre histoire de l'âne de Buridan si chère à Francois Villon et à Georges Brassens ou l'âne était mort de faim de n'avoir pas su choisir entre un seau d'eau et un picotin d'avoine. (Tous les lecteurs possédant des ânes savent que les ânes ne se poseront pas de questions et ingèreront les deux. Ils ne sont pas stupides.)

La différence fondamentale entre les deux histoires consiste dans le fait, que dans celle que je vous transmets la mort de l'âne est dûe à la bêtise des hommes, qui ont fini par pendre l'âne en haut du campanile!.